Dans une fratrie, il y a toujours un enfant plus discret et calme que les autres. C’est souvent
un enfant « du milieu ».
« L’endroit exact où je dois être » est le 3 e d’une fratrie de 4. Coincé entre des aînés qui
l’intimident et un petit dernier qui a l’attrait de la nouveauté, il se cache presque. Pourtant, ce
n’est pas parce qu’il fait peu parler de lui qu’il n’a pas des choses à dire, des passions à
exprimer.
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On m’a dit un jour que les eaux les plus calmes sont aussi les plus profondes. J’en suis
convaincue.
C’est exactement de cette façon que je décrirais « L’endroit exact où je dois être ».
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J’y raconte des scènes du quotidien, presque banales, dans lesquelles j’ai eu envie de glisser
une palette d’émotions.
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Cette histoire, c’est, pêle-mêle, pardonner aux autres, et surtout à soi-même…
Des bonheurs douloureux parce qu’ils en rappellent d’autres disparus pour toujours…
La peur d’abandonner le passé pour se tourner vers l’avenir…
Des imprévus qui peuvent amener de la lumière…
Une mer apaisée après avoir traversé une tempête…
Des proches qu’on (re)découvre…
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Ce roman ne pourra jamais exister par lui-même. Il sera toujours indissociable de son aîné,
coincé dans son ombre.
On peut évidemment le lire sans avoir découvert le précédent, pourtant il ne montre toutes ses
nuances de couleurs qu’au travers du filtre de « Tu sais où me trouver ! ».
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Je crois que c’est finalement une place qui lui convient malgré tout. Ça ne l’empêche pas
d’avoir un joli parcours que je n’avais pas vu venir.
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Il est pour moi ce qu’Arthur est pour Else. Un petit imprévu qui me fait dire aussi que je suis
à l’endroit exact où je dois être.