. J’avoue que j’ai un peu laissé ce livre vivre sa vie pendant sa première année. Mais quelle année !!! Il a touché les étoiles du classement, suscité des coups de cœur, eu des milliers lecteurs, provoqué des rencontres… . Je n’imaginais pas le parcours qu’il aurait. En même temps, je partais un peu réservée avec ce roman que j’appelais « mon manuscrit de l’espace » ou « mon vilain petit canard »… C’est dire la confiance que j’avais . Je ne pensais pas qu’il trouverait son lectorat. Je ne savais pas comment le définir, comment le classer, comment le décrire… Peur d’en dire trop ou pas assez… Aujourd’hui encore, quand je dois en parler j’ai presque l’impression de m’excuser de son petit côté surnaturel. . Il faut dire que j’ai fait le choix de le présenter comme une histoire ordinaire. Il commence donc de manière « classique » jusqu’à ce qu’un événement agrandisse l’angle de vue du lecteur. L’histoire prend alors un autre relief. C’était un coup de poker. Certains lecteurs ont adhéré, d’autres pas, et c’est normal. . Effectivement, ce livre est très différent des 4 autres que j’ai écrits. Mais mon vilain petit canard a su faire sa place. Je peux le voir dans les retours qui me disent que ce livre ne pouvait pas mieux tomber, que cette histoire leur a parlé, que certaines choses ont résonné, qu’ils ont vu des signes. . Grâce aux ressentis des lecteurs, j’aime penser qu’une partie de la magie que j’ai voulu mettre dans l’intrigue s’est un peu reportée sur le livre lui-même. Comme si parfois, il dégageait quelque chose de spécial… . En tout cas pour moi, il l’est. Et pour plein de raisons. . Je ne pouvais pas finir ce post sans remercier tous ceux qui ont eu envie de découvrir l’histoire pas ordinaire de Gabrielle. Merci aussi à tous ceux qui ont pris le temps de laisser des évaluations sur Amazon (vous êtes déjà plus de 1130 à l’avoir fait ! ). . Et ça, c’est un signe énorme que mon vilain petit canard a réussi à se métamorphoser. J’espère que sa deuxième année sera tout aussi magique… . .