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Le phare de Chicago



Contrairement à ce que laisse penser cette photo, ce n’est pas la mer qui borde Chicago mais le lac Michigan.

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Lorsque j’ai fait des recherches pour mieux connaître la ville, j’ai découvert l’existence de ce phare. Comme la lumière est très souvent évoquée dans le livre, jusque dans le prénom de certains personnages, je me doutais que je l’utiliserais. Je ne savais pas encore de quelle façon, mais j’aimais beaucoup ce qu’il symbolisait. Je voulais donc qu’il ait une place dans le Chicago de l’héroïne.

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Comme d’habitude, j’ai laissé mon cerveau digéré l’information. Il a trouvé naturellement comment s’en servir. Il en a fait un décor pour Gus.

Mais « Qui est Gus ? », me direz-vous…

Il s’agit d’un petit écureuil, héros des livres pour enfants dont Else est l’auteure. C’est en quelque sorte son alter ego imaginaire. Tout ce qu’elle vit, elle le retranscrit dans les histoires de son personnage.

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Comme Else, Gus a quitté son pays natal et sa famille pour partir de l’autre côté de l’Atlantique par amour.

Logiquement, quand la vie d’Else s’assombrit un jour d’août ensoleillé, le phare de Gus, au pied duquel il aime s’asseoir pour regarder l’horizon, perd sa lumière. Ils sont alors aussi égarés l’un que l’autre dans l’obscurité.

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Je n’ai compris qu’après coup l’importance de la dualité ombre-lumière que représente ce phare dans l’histoire d’Else. Même s’il n’est, dans ce roman, qu’un détail parmi tant d’autres…

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