Je suis du genre à aimer la stabilité, le prévisible, la certitude… Le calme plat en fait 😅
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Longtemps je me suis dit que je serais incapable d’avoir une activité professionnelle qui ne reposerait pas là-dessus. Trop de stress, trop d’angoisse…
Sauf que depuis 3 ans, eh ben, je suis auteure 😬
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Je n’ai jamais autant expérimenté les montagnes russes émotionnelles que depuis que j’écris.
Les hauts et les bas alternent en permanence. Je peux être sur un petit nuage le matin et vouloir m’engrotter (« me planquer dans une grotte » pour les non-initiés) l’après-midi.
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Je sais, vous vous dites que Maurice fait son come back. Pas du tout, même si sa plus grande qualité est sans aucun doute l’obstination. Vous avez beau mettre à la porte le syndrome de l’imposteur, il est prêt à repasser par la fenêtre. Là, ce n’est pas de ça qu’il s’agit, même si le fait d’être soumise au jugement, positif ou négatif d’ailleurs, a une influence.
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Vous appellerez ça le doute peut-être… Je ne sais pas vraiment.
Toujours est-il que je peux passer de la fierté à l’incertitude, du bonheur d’écrire au stress des démarches administratives. Sans parler de l’imprévisible et des sorties hors de ma zone de confort.
Je pensais que le jour où mes livres mèneraient leur vie comme ils le font en ce moment, ça changerait la donne... Ça m’a juste permis de rendre les bas moins intenses.
Ma personnalité a un peu de mal à gérer l’insécurité et l’instabilité.
J’essaie donc de m’habituer à vivre constamment sur un Grand 8 d’émotions, parce que la vie est faite comme ça.
J’ai beaucoup progressé je vous assure 😂
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Mais je peux vous avouer un truc ?
Je déteste les manèges. Que soit les souris mécaniques du jardin d’acclimatation (à partir de 4 ans donc on est sur un machin assez costaud 😅) ou de Space mountain à Disneyland, j’ai cette même impression que je vais mourir 😂
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En fait, je suis en train de réaliser que mon vrai problème, c’est la demi-mesure 🤣