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Mon parcours

Pendant longtemps, j’ai mis en valeur l’histoire des autres (en tant qu’historienne, puis en tant que correctrice).
Par peur, par timidité. C’était tellement plus confortable de se cacher derrière le nom des autres. Désormais c’est sous mon nom, Gaëlle Ausserré, que j’avance.
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Je n’ai pas eu le choix : les personnages que j’avais dans la tête y étaient trop à l’étroit. Ils voulaient voir le monde, rencontrer des gens qui leur ressemblent, exister ailleurs que dans mon imaginaire. En écrivant leurs histoires et en les partageant, je leur offrais la liberté.
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Les premiers à se porter volontaires m’ont inspiré « Qu’une parenthèse », paru en août 2019. La guerre y est présente, certes, mais en filigrane. C’est avant tout Solange qui se raconte au travers des ses combats, de ses amours, de ses épreuves.
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C’est un roman historique mais, même si je suis passionnée d’histoire, c’est un hasard. Ce que j’aime avant tout c’est raconter des personnages, leur donner vie, les rendre attachants, malgré leurs défauts et leurs casseroles. J’aime qu’on se sente bien avec eux.
Le cadre est secondaire… Il n’est là que pour mettre en avant des trajectoires, des rencontres, des émotions… des vies. Des vies qui pourraient être les nôtres.
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Ma vision de l’écriture, Marguerite Duras l’exprime mieux que moi : « Écrire, c’est aussi ne pas parler. C’est se taire. C’est hurler sans bruit ».
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J’espère que mon univers et mes livres, tous différents, vous toucheront.

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