top of page

Ceci n’est pas juste un carton couvert de scotch...

✨✨✨


Alors, non, je ne prends pas de l’avance pour mon déménagement (d’ailleurs si vous pouviez éviter de me rappeler qu’il va falloir que je me transforme en déménageur breton d’ici peu, ça m’économiserait des palpitations, merci… 😂). Bref… Je m’égare encore…

.

Ce sont en fait mes livres qui s’apprêtent à rejoindre une librairie (merci Anne-Sophie @escaleenborddepage) !!!!

.

Si on m’avait demandé, il y a un an et demi, si j’écrivais pour être lue, je vous aurais répondu, droite dans mes claquettes « Mais pas du tout ! ». Et je l’aurais pensé. Sincèrement.

Et puis… un jour, j’étais tellement remplie par l’histoire que ça a débordé. Alors j’ai choisi quelqu’un de confiance à qui j’ai avoué du bout des lèvres « j’ai écrit un machin… ». Pas un roman, un machin… 🤦🏻‍♀️ Ça en disait long 🙄

Je l’ai fait lire à cette amie en me disant que la blague s’arrêterait là. C’est à ce moment que tout a dérapé. Avant que j’aie eu le temps de dire ouf, les choses m’ont échappé.

À grand renfort de « tu dois le faire lire à un professionnel », « tu as pensé à le publier ? », « les gens vont adorer ». Hein ?! Les gens ?! Mais quels gens ?! Je veux pas qu’un gens que je ne connais pas lise dans ma tête ! Et même un gens que je connais, je veux pas ! 😱

.


Sauf que mes personnages étaient devenus des amis que j’avais envie de présenter. Je l’ai donc fait lire à quelques personnes triées sur le volet. C’est mon côté maso. On l’a tous, avouez-le : qui n’a jamais gratté une croûte en sachant pertinemment que ça allait faire mal et saigner ?

Donc, plus j’en parlais avec eux et plus j’avais ce besoin que mes personnages découvrent le monde. La peur au ventre de m’entendre dire « ils sont un peu tartes vos copains non ?! », j’ai mené mon petit bonhomme de chemin. Quand j’ai mis en ligne mon livre, je n’ai pas immédiatement réalisé que des gens le liraient. Les premiers retours m’ont montré que d’autres pouvaient s’attacher à mes personnages, s’approprier mon histoire, vivre des émotions que j’ai moi-même ressenties en les écrivant.

.

Mais vous savez, dans le fond, je devais quand même sentir que l’on me lirait. Mon inconscient a parlé, j’en ai la preuve. Je vais être honnête : la version de « Qu’une parenthèse » que j’ai publiée n’est pas complètement celle que j’ai écrite. J’en ai ôté des passages que je ne me voyais pas partager. Personne, pas même mes premiers cobayes, ne les a lus. Ces passages-là n’appartiennent qu’à moi. Je ne les ai clairement pas écrits pour qu’ils soient lus.

.

Donc, si on me reposait la question aujourd’hui, je dirai que j’ai simplement envie que les gens lisent ce que je publie. Il y aura toujours une part de ce que j’écris qui n’appartiendra qu’à moi… et à mes personnages.

Tout le reste, je vous le confie volontiers. Emmenez-le chez vous, partagez-le, ou gardez-le jalousement… Peu importe, il est à vous désormais…

.

Tout ça pour dire que, ces 6 exemplaires, j’espère qu’ils vont trouver un foyer accueillant dans lesquels mes copains un peu tartes seront bien 😊

.

✨✨✨


2 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page