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Un avant et un après ?

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« Est-ce que j’ai perdu ma légèreté ? Y aurait-il un avant et un après ? »

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Ce sont les questions que je me suis posées suite à une conversation tardive avec une autre auteure (coucou Laurine ! 😄) sur notre rapport à l’écriture.

Ce soir-là, j’en étais convaincue : je n’aurais plus jamais ni la liberté ni la légèreté que j’avais lorsque j’ai écrit mes deux premiers romans. Ça avait été facile, léger, naïf, spontané. Vous savez comme quand vous chantez dans votre voiture en vous prenant pour Céline Dion (oui, avec la chorée aussi 🙈) parce que personne n’est là pour vous juger. C’est de cette façon que j’ai écrit au début.

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Je suis en pleine écriture d’un autre roman et je ressens une appréhension qui m’était parfaitement étrangère jusqu’à la sortie du deuxième. Je sais que j’en suis responsable. Personne d’autre que moi n’arrive à mettre aussi bien la pression.

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Depuis que « Tu sais où me trouver ! » est sorti, j’ai peur. Peur de décevoir ceux qui avaient aimé « Qu’une parenthèse », peur que cette histoire que j’aime tant ne plaise pas, peur que ce premier roman n’ait été qu’un coup de chance, peur aussi de perdre ma légèreté et ma spontanéité.

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Ce qui m’amène à une autre question. Dois-je continuer à écrire spontanément ou dois-je me dire « les gens ne vont pas adhérer » ? Je sais parfaitement que la bonne réponse est la première. J’ai envie de rester celle qui chante dans sa voiture même si je suis ridicule quand je suis arrêtée à un feu rouge 😂.

Mais c’est si compliqué de ne pas se demander « Que vont penser les gens ? ».

Je suis une auteure auto-éditée, donc indépendante. À part ma conscience, je n’ai pas d’autorité supérieure pour me dire que je ne peux pas écrire ça, que ça ne répond pas à des codes, que les lecteurs vont être déstabilisés, qu’ils ne vont pas suivre.

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Peut-on ne penser qu’à ce qu’on a envie d’écrire sans se soucier des lecteurs ? Est-ce égoïste ?

N’est-ce pas justement ce qui plaît ? Et après tout, est-ce si grave de ne pas plaire ?

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J’ai réfléchi… Je crois que j’ai trouvé la réponse.

Je vais donc continuer de chanter comme Madonna en espérant que vous serez indulgents

avec les fausses notes, parce qu’à défaut de chanter juste, je chante avec mes tripes, comme je

(res)sens, et surtout avec sincérité.

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Il y a probablement un avant et un après. À moi de ne pas tomber dans ce piège en conservant

mon identité. À moi d’écrire chaque roman comme si c’était le premier, avec la même envie

et la même innocence.

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